Escalier extérieur : les matériaux et revêtements
Sommaire
Contrairement à un escalier d’intérieur, l’escalier extérieur est mis à rude épreuve. Face aux intempéries, il se doit d’être le plus résistant possible, facile d’entretien et hyper sécurisé. Du choix de sa forme en passant par son matériau, rien n’est à laisser au hasard. Lapeyre vous explique tout.
1. Les critères pour faire le bon choix
Votre besoin
Chaque escalier diffère selon vos besoins. Avant l’esthétique, vous devez penser aux spécificités techniques telles que le nombre de marches, leur taille et forme (larges et droites, en colimaçon), mais aussi aux usages : est-ce un escalier décoratif le long d’un parterre en pente ou un escalier de service sur le pignon de l’habitation ? Un escalier de façade pour une maison surélevée ? Un escalier menant à une terrasse ou un jardin ou donnant un accès principal à l’habitation ?
Escalier droit ou tournant ?
La forme de votre escalier extérieur se définit selon des critères esthétiques, mais aussi pratiques. Moins coûteux, l’escalier droit est le plus répandu. Attention toutefois à la place qu’il occupe. Vous disposez d’un espace restreint ? L’escalier en angle peut être la bonne solution. Tout aussi confortable, il nécessite moins de recul.
La facilité de mise en œuvre
Entre escalier prêt à poser (qui s’adapte à vos mesures) et mise en œuvre complète d’un chantier, la tâche n’est évidemment pas la même. Cela dépendra de la configuration de votre escalier, de son emplacement, de son utilisation. Les escaliers à poser sont essentiellement les escaliers en métal ou en bois, alors qu’un escalier en pierre ou en béton demandera des travaux plus complexes.
2. L’importance du matériau
Quatre matériaux prédominent : la pierre, le béton, le bois et le métal. Chacun ayant leurs spécificités. Un critère de choix prédominant ? La facilité d’entretien. Soumis aux intempéries, votre escalier extérieur demandera que vous preniez soin de lui s’il est trop fragile.
L’escalier en béton
Utilisé brut ou couvert (pierres, parements ou carrelage), il est idéal en construction car il ne nécessite pas forcément de contremarches.
Entretien : le béton s’use naturellement. Les marches deviennent lisses et glissantes, voire s’écaillent. Il faut donc le rénover en appliquant un ciment à béton en cartouche sur les parties abîmées préalablement nettoyées.
L’escalier en pierre
Naturellement glissant, préférez-le avec des pierres fortement chargées en quartz aux propriétés antidérapantes importantes (granit non poli par exemple).
Entretien : il faudra régulièrement ôter les mauvaises herbes au niveau des joints et des interstices des marches et passer un nettoyeur haute-pression (sans insister sur les joints) pour désincruster les salissures et la mousse.
L’escalier en bois
Si l’escalier est peu fréquenté, le pin ou l’érable offre un rapport qualité/prix indéniable. Pour un escalier résistant et durable, privilégiez le chêne ou un bois exotique.
Entretien : comme l’entretien d’une terrasse en bois, l’escalier d’extérieur en bois demande de l’attention : il doit être traité contre les nuisibles, nourri et protégé des intempéries.
L’escalier en métal
Entretien : nécessite un traitement spécifique pour le protéger de la corrosion et un nettoyage régulier à l’eau savonneuse ou au nettoyeur haute-pression si besoin.
3. Les revêtements
Même sur un escalier neuf il est judicieux de poser un revêtement complémentaire, protecteur antidérapant et esthétique. Vous pouvez opter pour :
4. La sécurité des escaliers extérieurs
Sécurisez votre escalier extérieur avec des solutions complémentaires antidérapantes esthétiques et facilement applicables : nez de marche contrastant, éclairage de nuit, plaques ou bandes auto-adhésive, vernis de finition.